La faune et la flore en Haute-Saône
La Haute-Saône a un relief très varié, propice à une végétation riche et diversifiée. |
La vallée de la Saône compte de nombreuses exploitations, basées essentiellement sur les productions végétales : céréales, maïs, colza et, plus récemment, tournesol et soja. Au printemps, ces champs forment un joli patchwork coloré, aux tons jaunes et verts. |
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Ces terres au sol trop mince sont aujourd’hui plus ou moins à l’abandon. L’herbe y domine, souvent accompagnée de tout un cortège d’orchidées aux fleurs étonnantes, comme ces ophrys qui miment des insectes. Quelques pelouses sèches de la région de Champlitte offrent au printemps la merveilleuse floraison violette des anémones pulsatiles. |
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Au nord-est de la Haute-Saône, les terres abandonnées sont occupées par des landes. Les genêts s’y installent souvent, offrant un spectacle magnifique à la fin du mois de mai, lorsque leurs fleurs jaunes couvrent d’or les Vosges saônoises. Sur les sols les plus pauvres, ce sont les bruyères aux tons mauves qui colorent les paysages. |
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Le nord-est du département est dominé par les chênes sessiles et les charmes, accompagnés de quelques hêtres et érables. Au printemps, les sous-bois de ces forêts sont colorés par la renoncule à tête d’or, les nivéoles (cousine des perce-neiges), les scilles (famille de la jacinthe) et les jonquilles. |
Dans les plaines, les massifs forestiers accueillent encore de nombreux chevreuils et quelques sangliers. Le cerf quant à lui n’occupe plus que quelques massifs au nord de Saint-Loup. Dans les plus hauts massifs de la Haute-Saône (à proximité du ballon de Servance), la végétation se fait montagnarde : les clairières voient fleurir les digitales pourpres, les lauriers de Saint-Antoine et le chèvrefeuille des bois. C’est dans ces forêts que se rencontrent le cassenoix moucheté et le bec croisé ainsi que, rarement, la gelinotte et le grand coq de bruyère, deux oiseaux dont l’existence s’amenuise dans le département. Récemment, des chamois venus des Vosges sont également apparus dans ces forêts. |
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Quant aux nombreux étangs des Vosges Saônoises (région des Milles Etangs), ils s’ornent de la floraison des lis d’eau, ou nymphéas. Plus bas, ce sont les nénuphars jaunes qui règnent sur ces eaux calmes. Des oiseaux s’y installent l’été : canards, sarcelles, grèbes… En hiver, des migrateurs nordiques tels que le cygne chanteur ou les garrots y font parfois halte. La plupart de ces étangs sont utilisés comme pisciculture ; on y élève majoritairement des carpes. Les torrents abritent eux aussi des poissons, et notamment des truites. La Saône, au sud du département, est quant à elle le domaine des brochets, des carpes, des brèmes et des poissons blancs. Les hérons et les martins-pêcheurs en sont friands. |
Dans les Vosges saônoises, il existe encore quelques tourbières, marais très particuliers dans lesquels se développent des sphaignes, sortes de mousses dont les tissus peuvent se gorger d’eau de pluie. Ce sont les parties mortes de ces sphaignes qui forment la tourbe, autrefois utilisée comme combustible. Encore plus d'informations sur les tourbières hautes-saônoises >> |
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