Faune et flore

La faune et la flore en Haute-Saône
 

Voray sur l'Ognon, en Haute-Saône (70)

La Haute-Saône a un relief très varié, propice à une végétation riche et diversifiée.
Pour ses mêmes raisons, elle attire une faune abondante, parmi laquelle se comptent quelques espèces rares qui se laissent parfois observer, à condition de faire preuve de patience…
Prairies, forêts, champs, rivières, étangs, tourbières ...
Chevaux, vaches, serpents, chevreuils, oiseaux, plantes carnivores...
En Haute-Saône, vous trouverez forcément un paysage, une plante, un animal à votre goût.

 

  • Les paysages agricoles 
     

    La vallée de la Saône compte de nombreuses exploitations, basées essentiellement sur les productions végétales : céréales, maïs, colza et, plus récemment, tournesol et soja. Au printemps, ces champs forment un joli patchwork coloré, aux tons jaunes et verts.
    Les agriculteurs de la région sous vosgienne (au nord-est du département) privilégient quant à eux l’élevage, à cause d’un sol pauvre peu propice aux cultures céréalières. Vaches et moutons feront la joie des enfants : peu sauvages, ils s’approchent facilement des hommes.
    N’oublions pas le nord du département et ses productions fruitières : les cerisiers en fleurs offrent un spectacle splendide au printemps, dans la région de Fougerolles .


        

          
     
  • Les prairies
     


     

          

    Les champs de maïs remplacent peu à peu les prairies. Pourtant celles-ci hébergent des oiseaux qui se raréfient. Les soirs d’été, vous entendrez peut-être le chant rythmé du râle des genêts. Et au printemps, si vous avez de la chance, vous pourrez assister à l’installation du courlis cendré : la Haute-Saône en possède une vingtaine de couples.
    C’est également dans les prairies que nichent les busards. Chez ces rapaces, les mâles sont blancs, et les femelles brunes.

     
       
      
  • Les pelouses et les landes
      

    Ces terres au sol trop mince sont aujourd’hui plus ou moins à l’abandon. L’herbe y domine, souvent accompagnée de tout un cortège d’orchidées aux fleurs étonnantes, comme ces ophrys qui miment des insectes. Quelques pelouses sèches de la région de Champlitte offrent au printemps la merveilleuse floraison violette des anémones pulsatiles.
    Ces pelouses sont peu à peu envahies par des buissons où l’on pourra entendre le chant de l’alouette lulu, surprendre la fuite du lézard vert, ou encore observer les mantes religieuses, ces insectes aux femelles cannibales.

     

      

    Au nord-est de la Haute-Saône, les terres abandonnées sont occupées par des landes. Les genêts s’y installent souvent, offrant un spectacle magnifique à la fin du mois de mai, lorsque leurs fleurs jaunes couvrent d’or les Vosges saônoises. Sur les sols les plus pauvres, ce sont les bruyères aux tons mauves qui colorent les paysages. 

      
        
      
  • Les forêts
      

     
    Le nord-est du département est dominé par les chênes sessiles et les charmes, accompagnés de quelques hêtres et érables. Au printemps, les sous-bois de ces forêts sont colorés par la renoncule à tête d’or, les nivéoles (cousine des perce-neiges), les scilles (famille de la jacinthe) et les jonquilles.
     

    Dans les plaines, les massifs forestiers accueillent encore de nombreux chevreuils et quelques sangliers. Le cerf quant à lui n’occupe plus que quelques massifs au nord de Saint-Loup. Dans les plus hauts massifs de la Haute-Saône (à proximité du ballon de Servance), la végétation se fait montagnarde : les clairières voient fleurir les digitales pourpres, les lauriers de Saint-Antoine et le chèvrefeuille des bois. C’est dans ces forêts que se rencontrent le cassenoix moucheté et le bec croisé ainsi que, rarement, la gelinotte et le grand coq de bruyère, deux oiseaux dont l’existence s’amenuise dans le département. Récemment, des chamois venus des Vosges sont également apparus dans ces forêts.
     

     
     
       
  • Les marais et les tourbières, les étangs et les rivières
     


    Quelques marais subsistent en Haute-Saône, dans la région de Saulnot , ainsi qu’à Vy-le-Ferroux. Ils hébergent une faune particulière, comme les fauvettes aquatiques au chant puissant. On peut aussi y entendre le cri étrange du râle d’eau.

     

     

     
    Quant aux nombreux étangs des Vosges Saônoises (région des Milles Etangs), ils s’ornent de la floraison des lis d’eau, ou nymphéas. Plus bas, ce sont les nénuphars jaunes qui règnent sur ces eaux calmes. Des oiseaux s’y installent l’été : canards, sarcelles, grèbes… En hiver, des migrateurs nordiques tels que le cygne chanteur ou les garrots y font parfois halte. La plupart de ces étangs sont utilisés comme pisciculture ; on y élève majoritairement des carpes.
    Les torrents abritent eux aussi des poissons, et notamment des truites. La Saône, au sud du département, est quant à elle le domaine des brochets, des carpes, des brèmes et des poissons blancs.  Les hérons et les martins-pêcheurs en sont friands. 
     
     

    Dans les Vosges saônoises, il existe encore quelques tourbières, marais très particuliers dans lesquels se développent des sphaignes, sortes de mousses dont les tissus peuvent se gorger d’eau de pluie. Ce sont les parties mortes de ces sphaignes qui forment la tourbe, autrefois utilisée comme combustible.
    Ces tourbières hébergent une flore parfois étrange : des plantes insectivores comme les droseras, ou de curieux arbrisseaux nains comme les andromèdes ou les canneberges. La faune y est tout aussi intéressante, avec notamment le lézard vivipare et, plus rarement, la vipère péliade, son prédateur. 

    Encore plus d'informations sur les tourbières hautes-saônoises  >>


           


               


La faune et la flore haut-saônoise en images >>

Pour agrandir les photographies, cliquez dessus.


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Nicolas le Forestier